Découvrez sur 2012.filmerletravail.org, le palmarès de la troisième édition du festival Filmer le travail.
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Remis par la Région Poitou-Charentes.
Réalisation : Piotr Zlotorowicz
Documentaire – Pologne
Production : Polish National Film School
Année : 2010
Durée : 15′
Chaque été, le travail de Marek et Janina est de brûler du charbon de bois dans les montagnes de Bieszczady. Loin de la civilisation, au cœur des montagnes, ils vivent selon un rythme fixé par la nature.
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Décerné par le jury amateur en tenant compte des votes du public. Remis par la Ville de Poitiers .
Réalisation : Anne-Lise Michoud
Documentaire – France
Production : Imagine
Année: 2009
Durée: 59 ‘
Portraits croisés de travailleurs en marge du système, qui occupent chaque jour les espaces publics de la ville de Mexico pour vendre leurs marchandises ou leurs services, avec ingéniosité et fantaisie. On les suit à travers la ville, comme s’ils entraient dans une arène de Lucha Libre, le temps d’une journée, le temps d’un combat. Ils nous révèlent en un spectacle tragi-comique tout leur savoir faire, leurs stratégies de survie et leur façon singulière de se faire une place et de se mettre en scène. Ils se font l’expression vivante et dérangeante d’une situation économique et sociale au bord de la crise.
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Remis par le Ministère du Travail, de l’Emploi et de la Santé.
Réalisation : Jorge Léon
Documentaire – Belgique
Production : Derives
Année : 2010
Durée : 60′
Jogjakarta, Indonésie, 2009. Dans un centre de recrutement, des femmes sont formées au métier de bonne. Elles y apprennent l’usage de micro-ondes, les règles de politesse, la langue de leur futur employeur et l’endurance au travail. Elles sont des dizaines de milliers à partir chaque mois vers l’Asie ou le Moyen-Orient dans l’espoir de ramener un meilleur salaire au pays. Mais l’espoir vire parfois au cauchemar : surexploitées, maltraitées, elles sont réduites à l’état d’esclave. Derrière la fonction domestique à laquelle on les destine, se déploie leur histoire qui se livre en regards, en paroles, en rires, en silences bouleversants
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Remis par le Président de l’Université de Poitiers.
Réalisation : Rafaele Layani
Documentaire – France
Autoproduction
Année : 2010
Durée : 44′
Au Maroc, dans le huis clos d’un bureau et d’une voiture, Mahjouba, une directrice d’association, s’entretient avec des mères célibataires. Ces dialogues révèlent les conflits entre la vie et les normes sociales.
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Réalisation : Jérémy Gravayat
Documentaire – France
Production : Les Inattendus
Année : 2010
Durée : 75′
Traverser les ruines de l’usine, se souvenir des gestes répétés. Entendre les voix des ouvriers rassemblés dans la cour et le silence des machines arrêtées. Parcourir la ville dans la boue des chantiers, partir à la recherche d’un travail. Frapper la pierre et la brique, regarder les choses lentement s’effondrer. Repérer les lieux, s’y introduire, changer les serrures et raccorder l’électricité. Se rassembler dans la nuit, allumer un feu, construire de nouveaux abris. Raconter toujours la même histoire : celle qui fait tenir les hommes debout.
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Décerné par le jury du concours de scénarios. Ce prix a été remis par le directeur du Fonds pour l’Amélioration des Conditions de Travail.
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coproduction Franco-sénégalaise : ZARADOC FILMS et LES FILMS DE L’ATELIER
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Caméra d’une valeur de 1200 Euros offert par tédélec
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Caméra d’une valeur de 800 Euros offert par tédélec
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le prix médiapart a été délivrer par un jury composé de cinq journalistes Médiapart et de cinq abonnés à Médiapart.
Un documentaire franco-nigérien intitulé Pour le meilleur et pour l’oignon a remporté samedi à Poitiers le grand prix du premier festival « Filmer le travail », et La mise à mort du travail, récemment diffusé par France 3, a reçu le prix spécial du public.
Le festival a réuni pendant cinq jours des réalisateurs, chercheurs et professionnels du monde du travail avec pour objectif de « remettre en débat le travail ».
Pour le meilleur et pour l’oignon de Sani Elhadj Magori, tourné dans la région de Galmi au Niger, montre la vie sociale des paysans sur fond de course à la production de l’oignon local qui inonde les marchés ouest-africains.
La mise à mort du travail, une trilogie de Jean-Robert Viale est le fruit d’une enquête de plusieurs mois sur les souffrances physiques ou mentales liées au travail et filmée dans des usines, un hôpital, un supermarché, un conseil des Prud’hommes. Les titres des trois volets, « la dépossession », « l’aliénation » et « la destruction » témoignent de la dureté du constat du réalisateur.
Le prix Restitution du travail est allé à On n’est pas des machines, de Sophie Averty et Nelly Richardot. Le film présente le travail de deux psychodynamiciens tentant de concilier la prise en compte de l’élément humain et la productivité dans une usine du groupe SKF.
Le Prix de la création revient à Edie Laconi pour Les petites mains sur des jeunes handicapés mentaux travaillant dans un institut médico-éducatif.
Enfin le prix de la valorisation de la recherche a été attribué à Cheminots de Luc Joule et Sébastien Jousse qui expliquent comment le train structure un territoire et fédère une communauté professionnelle à partir de différents métiers.
Une trentaine de fictions ou documentaires étaient présentés, dont dix-huit films récents en compétition.
Le festival a également proposé des rétrospectives sur Raymond Depardon ou Ken Loach, dont des documentaires sont peu ou pas diffusés en France, et des tables rondes thématiques où réalisateurs, chercheurs et professionnels du monde du travail ont pu débattre de la manière de filmer le travail.