Mardi 15 novembre – 18h30 / 21h – Cinéma Le Dietrich
Tarif : 5,50€ par séance / 10€ les deux séances
18h30 : Histoire d’un regard
20h30 : Pot convivial !
21h : Histoire d’un secret
En présence de la réalisatrice Mariana Otero
Dans le cadre de son rendez-vous annuel Un.e cinéaste au travail, proposé à l’occasion du Mois du film documentaire, Filmer le travail accueille la cinéaste Mariana Otero pour une double séance de films qui seront suivis de discussions et d’échanges. L’occasion de nous pencher sur le travail d’une cinéaste qui nous est chère et de nous interroger sur sa démarche.
Deux films seront montrés : Histoire d’un secret et Histoire d’un regard, réalisés à plus de quinze ans d’écart et qui se font écho à travers leurs questionnements intimes et politiques. Les images sont au cœur de ce diptyque : manquantes ou nombreuses, elles deviennent les pièces d’un puzzle à reconstituer. En retraçant les portraits de personnes disparues, elle entrelace l’histoire familiale, individuelle et collective.
Projections suivies d’un échange avec la réalisatrice Mariana Otero
En présence de Thanassis Vassiliou, maître de conférences en études cinématographiques à l’Université de Poitiers et Anne-Cécile Guilbard, maîtresse de conférences en littérature française et esthétique de l’image à l’Université de Poitiers.
Histoire d’un regard
un film de Mariana Otero
Autoportrait de Gilles Caron – @Fondation Gilles Caron / Clermes
Documentaire / France / 1h33 / 2019
Gilles Caron, alors qu’il est au sommet d’une carrière de photojournaliste fulgurante, disparaît brutalement au Cambodge en 1970. Il a tout juste 30 ans. En l’espace de six ans, il a été l’un des témoins majeurs de son époque. Lorsque Mariana Otero découvre son travail, une photographie attire son attention qui fait écho avec sa propre histoire, la disparition d’un être cher qui ne laisse derrière lui que des images à déchiffrer.
Histoire d’un secret
un film de Mariana Otero
Documentaire / France / 1h35 / 2002
Mariana Otero a quatre ans et demi quand sa mère, artiste peintre, disparaît. La vraie raison du décès est cachée à l’enfant et à sa sœur. Son père la révèle 25 ans plus tard : Clotilde Otero est morte en 1968 des suites d’un avortement clandestin.
En partenariat avec la Cinémathèque du documentaire, l’Université de Poitiers et le Cinéma le Dietrich.