Un cri de révolte contre toutes les formes d’oppression, la colonisation et toutes ses séquelles politiques, économiques et sociales ainsi qu’une violente dénonciation des fantoches installés au pouvoir en Afrique par la bourgeoisie française.
«Med Hondo est conscient des obstacles que met l’État français à son cinéma qui dérange, contrecarre, et bouscule un récit lénifiant sur l’esclavage colonial et le colonialisme. Il nous invite à nous déprendre de l’Occident, […] et il ne s’arrête pas à la transformation des représentations, il va plus loin. Med Hondo dénonce le processus de blanchiment auquel toute personne de culture non-française doit se soumettre car sinon elle est confrontée au mépris. Il indique que la désoccidentalisation des esprits requiert aussi de se détacher de modèles économiques et politiques. » Françoise Vergès