Sili, 12 ans, mendie pour survivre et pour aider sa grand-mère aveugle. Elle décide que la vente de journaux dans les rues de Dakar ne doit pas rester l’apanage des garçons. Deuxième volet de la trilogie inachevée «Histoires de petits gens», ce film est un hymne à l’esprit indomptable et une ode à la détermination.
«Les petites gens, c’est important car ce sont les seuls gens conséquents, les seuls gens naïfs,
c’est pourquoi le courage leur appartient. […] C’est une façon de rendre hommage aux enfants
de la rue. L’amour des enfants me pousse à défier les vieux, les corrompus et ceux qui sont
nantis sans pour autant être nantis d’une âme.» Djibril Diop Mambety