Dans les ateliers à moitié désaffectés du chemin de fer éthiopien, les cheminots Goshou, Berhanu et Basha, tentent de maintenir leur machine en vie au quotidien. Pour parcourir les 207 kilomètres du trajet à travers le désert, il faut plus de dix heures, parfois plus. Parfois, le train ne part pas. À deux pas, une nouvelle ligne électrifiée construite par la Chine menace de faire tomber dans l’oubli cette ligne historique.