La réalisatrice Elsa Maury est plasticienne et chercheuse en arts plastiques. Son travail porte sur des formes de récits articulés à l’écologie pragmatique (philosophie et anthropologie), avec une attention particulière pour les êtres non-humains ou autres laissés pour compte de la Grande Histoire. Son premier film “Nous la mangerons, c’est la moindre des choses…” a été réalisé dans le cadre d’une thèse en arts et sciences de l’art intitulée : « Entre art et ethnographie, raconter et rendre compte de pratiques de vies et de morts (élevage et abattage) » au sein de l’Université de Liège 5 Belgique.
“Bergère des collines est le récit d’une aventure de vie. Florence Robert, qui était calligraphe dans le Gers, après s’être inscrite à une formation agricole, est devenue bergère dans les garrigues du sud de la France. Elle nous conte avec passion la découverte d’un métier à part qu’elle a choisi pour « rouvrir les garrigues embroussaillées au profit de la biodiversité, des orchidées, de l’aigle royal ». Florence Robert nous fait partager ses longues méditations sur la nature et les paysages lors du gardiennage des brebis en hiver dans le vent froid ou dans la fraîcheur des nuits d’été. Nous l’accompagnons au cœur de sa bergerie où elle fait naître ses agneaux. Elle nous associe à ses interrogations d’éleveuse sur la mort des animaux.
Le récit reprend dix ans plus tard. La bergère débutante est devenue une agricultrice chevronnée. Nous revisitons avec elle, l’espace d’un printemps, les étapes décisives de toutes ces années : les premières estives, les transhumances à pied, la mort de son chien… Elle aborde, avec objectivité et sensibilité, les problèmes auxquels les éleveurs sont confrontés : de la présence des grands prédateurs au choix de consommer de la viande.” (Présentation de l’éditeur)