Les derniers mois de la vie de Van Gogh, génie incompris tant par ceux qui n’apprécient pas son art, que par ceux qui le louent naïvement. Pialat représente un homme égocentrique et épicurien, plutôt que l’artiste excessif et romantique de la légende. Il évite toute scène grandiloquente, toute effusion et tout lyrisme. De toute évidence, Pialat se reconnaît dans le peintre solitaire qui ne se veut pas sympathique, et qui est à l’image de son cinéma : laconique, farouche et très charnel.
Séance présentée et suivie d’un échange avec Federico Rossin