Un soir dans les rizières. Celles du nord de l’Italie où s’élèvent à pleines gorgées les canzoni di popolo. Chants de travail rythmés, lamento dell’amore éploré, les deux-tiers de Bégayer se muent en travailleurs des champs, pluriels et polyphoniques, avec, pour seuls outils, la voix nue, des tamburelli et des radios bricolées. Le nez dans les vallons du Piémont et de la Vallée du Po, les deux pieds dans la danse. E la nave va.