Hors-les-murs : La colère dans le vent d’Amina Weira

Ciné Attac – Images Mouvementées en partenariat avec l’association Filmer le travail vous propose un ciné-débat autour du film La colère dans le vent d’Amina Weira, primé lors de la dernière édition du festival Filmer le travail.

A travers ce documentaire, Amina Weira a souhaité donner la parole aux victimes des activités extractives de sa ville d’origine, Arlit, la première ville minière du Niger.

« À notre arrivée on ne savait pas que l’uranium contenait de la radioactivité dont les effets se répercuteraient jusque sur nos enfants. On a commencé à travailler dans ces conditions sans connaitre les risques, et quand on a appris, on ne pouvait plus faire marche arrière», Mahamane Weira, père d’Amina Weira

« Une des mes motivations est la prise de conscience de la jeune génération face à l’exploitation minière dans ma ville natale. En tant que cinéaste c’est un devoir pour moi d’apporter ma pierre à l’édifice. » Amina Weira

Projection suivie d’une rencontre.

En présence d’Amina Weira la réalisatrice, de Roland Desbordes, président de la Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD) et de Maïté Peltier, programmatrice du festival Filmer le travail.

 

Lundi 15 Mai 2017

Lieu : Cinéma les 7 Parnassiens, Paris
Horaire : 20h00
Tarifs : 7,5€ (sur présentation du tract) / 5€ (demandeurs d’emploi, moins de 25 ans)

La colère dans le vent

Un film d’Amina Weira
Documentaire / Niger / 54′ / 2016 / Vrai Vrai Films

Mention spéciale – Festival Filmer le travail 2017


Dans ma ville d’origine Arlit, au Nord du Niger, Areva exploite l’uranium depuis 1976. Aujourd’hui, une bonne partie de cette région, balayée par les vents de sable, est contaminée. La radioactivité ne se voit pas et la population n’est pas informée des risques qu’elle encourt. Une partie de l’année, de violents vents de sable enveloppent entièrement la ville. Ce vent de poussière propage des substances radioactives. Chacun cherche un abri. La ville devient calme, toutes les activités sont stoppées. Mon père, travailleur de la mine d’uranium en retraite, est au cœur de ce film. Il dépoussière ses souvenirs, les 35 années de son passage à la mine. Grâce à lui, je vais à la rencontre d’autres anciens travailleurs et des plus jeunes qui ont certainement leur mot à dire.

 

 

Retrouvez ici le flyer de l’événement.

 

 

 

 

 

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