Calais, ville de transit de nombreux voyageurs, est devenue, depuis le milieu des années 1990, un espace qui a profondément été transformé par les autorités locales et nationales : construction de dizaines de kilomètres de murs et barrières surmontés de barbelés dotés de lames tranchantes, caméras de surveillance visant à empêcher les intrusions sur les sites ferroviaires et portuaires. En conséquence, une grande partie des tentatives de passages vers l’Angleterre se font à l’aide de small boats engendrant un nombre de plus en plus important de décès. Par ailleurs dans la ville de Calais, des éléments matériels, humains et juridiques sont mis en place pour empêcher les personnes exilées de s’installer dans la ville ou d’avoir accès à l’eau ou à de la nourriture, etc. Face à ces dispositifs, sources de maltraitance, des aides s’organisent.
Cette exposition a été réalisée dans le cadre du master Migrations (Migrinter, Université de Poitiers / CNRS) par Léna Boumard, Léna Chopineau, Olivier Clochard, Louise Dubourg, Yousra Erraghioui, Louis Fernier, Elsa Guyot, Maëlle Parfait et Cyril Roussel.
==> Dans le cadre du Regard croisé Contrôle et surveillance aux frontières, lundi 12 février