Double séance autour du cinéma de Nicolas Philibert

© Photo Linda De Zitter

 

En novembre, Filmer le Travail en partenariat avec le TAP Castille vous propose une double séance autour de deux films du cinéaste Nicolas Philibert qui sera exceptionnellement présent à Poitiers pour l’occasion. Deux films pour aborder le travail au long cours de ce cinéaste, à travers la thématique du soin, sous l’angle de la psychiatrie institutionnelle et du métier d’infirmier.ère.

Nous introduirons cet événement avec La Moindre des chosesÀ travers ce film, Nicolas Philibert aborde avec respect et pudeur la vie au sein de la clinique psychiatrique de La Borde, alors que se monte le spectacle de théâtre de fin d’année qui rassemble soignants et soignés.

Nous poursuivrons avec De Chaque Instant qui retrace avec délicatesse les différentes étapes de l’apprentissage du métier d’infirmier.ère, en suivant la formation de jeunes étudiant.es en soins infirmiers, confrontés à la fragilité humaine et aux fêlures des âmes et des corps et accompagnés dans leur parcours par la bienveillance de leurs formateurs.trices.

 

Jeudi 22 Novembre 2018

Lieu : Le TAP Castille
Tarifs par séance : 5,5€ / Le joker : 3€


18h : La Moindre des Choses

Un film de Nicolas Philibert.

Documentaire / France / 105 minutes / 1996 / Les Films d’ici

Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur Nicolas Philibert.

Un partenariat Filmer le travail et Le TAP Castille.

Tous les ans, pensionnaires et soignants de la clinique psychiatrique de La Borde se rassemblent pour préparer la pièce de théâtre qu’ils joueront le 15 aout. En 1995, ils ont choisi d’interpréter « Opérette », de Gombrowicz. Au fil des répétitions, le film retrace les hauts et les bas de cette aventure. Mais, au-delà du théâtre, il raconte la vie à La Borde, celle de tous les jours.

 

«  La Moindre des choses n’est pas un film sur la folie mais un partage, un échange, si infime soit-il, avec ceux qu’on appelle un peu vite des « fous ». La vitesse, les préjugés, les images toutes faites, voilà justement ce contre quoi lutte Nicolas Philibert.  » Télérama

«  Nicolas Philibert filme attentivement les pensionnaires de la clinique psychiatrique de Laborde. Sans didactisme, une mise en perspective du théâtre de la comédie sociale.  » Les Inrocks

=> Retrouvez plus d’informations sur le film.


20h45 : De Chaque Instant

Un film de Nicolas Philibert 

Documentaire / France / 105 minutes / 2018 / Les Films du Losange

Projection suivie d’une rencontre avec le réalisateur Nicolas Philibert, des formateurs et trois étudiants infirmiers de l’IFSI du CHU de Poitiers.

Un partenariat Filmer le travailLe TAP Castille et de l’IFSI du CHU de Poitiers.

 

Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes gens, filles et garçons, se lancent dans des études en soins infirmiers.  Entre cours théoriques, exercices pratiques et stages sur le terrain, ils devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques et se préparer à endosser de lourdes responsabilités. Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, aux fêlures des âmes et des corps. C’est pourquoi il nous parle de nous, de notre humanité.

«  Un film politique sans en avoir l’air. Le regard lucide de ces futures infirmières est un miroir sensible de notre société française contemporaine dans toute sa diversité, dans toute sa vitalité, malgré un horizon assombri par la montée de la logique concurrentielle et financière.  » – Positif

«  De chaque instant s’avère un film d’une grande douceur, nous laissant avec l’impression surprenante mais bienvenue d’une éducation où bienveillance et dignité se conjuguent pour former ceux qui nous assisteront dans les moments de détresse.  » – Les Cahiers du Cinéma

«  Nicolas Philibert y fait preuve de cette justesse de regard, mélange d’extrême attention et de tact, qui caractérise son art, exempt de lyrisme, mais pas d’humour ni d’émotion.  » Télérama

=> Retrouvez plus d’informations sur le film.