Ciné-débat : Jean Genet, Notre-Père-des-Fleurs, de Dalila Ennadre

Jeudi 1er décembre – 18h30 – Cinéma Le Dietrich

Tarif : 4€

En présence de différen.t.es intervenant.e.s

Dans un cimetière marocain, face à la mer, Dalila Ennadre filme avec sensibilité et poésie celles et ceux qui veillent avec affection sur la tombe de Jean Genet. Si la cinéaste est décédée en 2020, alors qu’elle travaillait sur le montage, le film pourra être terminé grâce à sa monteuse, Catherine Mantion, et sa fille Lilya Ennadre.

Projection suivie d’un échange avec Marguerite Vappereau, enseignante-chercheuse en études cinématographiques à l’Université Bordeaux-Montaigne.

En présence de Hicham Falah, Délégué général du Fidadoc, Festival international du film documentaire d’Agadir (Maroc).

Cette séance s’inscrit dans le cadre du cycle Arts et migrations, organisé par l’Espace Mendès France en partenariat avec le laboratoire Migrations internationales : espaces et sociétés (Migrinter) – CNRS, l’Université de Poitiers, l’Institut des Afriques et Filmer le travail.

Elle est proposée dans le cadre et en écho au festival Afriques en vision, organisé par l’Institut des Afriques à Bordeaux.

Jean Genet, Notre-Père-des-Fleurs

un film de Dalila Ennadre

Documentaire / Maroc, France / 1h / 2021

Sous l’ombre bienveillante de Jean Genet, ce film est un dialogue entre les vivants et les morts, une invitation à tenir les mondes ensemble, entre sourde révolte humaniste et élégie poétique. Une famille garde avec amour une tombe blanche, dans un cimetière avec vue sur la mer. Aujourd’hui, l’écrivain est définitivement chez lui, au milieu des siens et c’est une légende pour les habitants de la ville. Ils ne sont pas nombreux à l’avoir connu ; rares sont ceux à l’avoir lu, la plupart se le sont réinventé, chacun a son histoire à raconter sur lui. Mais tous sont d’accord sur une chose : «Jon Joné» les estimait, il était de leur côté. Ces personnes simples, pauvres, et pour tout dire invisibles, forment le peuple sans voix et sans avenir du Maroc. Incarnations vivantes des personnages de son œuvre, ils veillent désormais sur sa tombe.

En partenariat avec le festival Afriques en vision, organisé par l’Institut des Afriques, l’Espace Mendès France, le laboratoire Migrinter, le cinéma le Dietrich.