18H30-20H00 : Conférence débat
« Filmer les ouvriers pour la télévision scolaire »
Philippe Pilard, réalisateur de documentaires pédagogiques, écrivain spécialiste du cinéma anglo-saxon.
La récente édition par le SCÉRÉN-CNDP d’un coffret DVD réunissant des documentaires d’Eric Rohmer a fait sortir de l’oubli la « Télévision scolaire », service né, dans les années soixante, de la collaboration – parfois difficile – entre l’Education Nationale et l’O.R.T.F. qui régentait alors radio et télévision. La télévision, « fenêtre ouverte sur le monde » selon l’expression de l’époque, devait aider enseignants et élèves à élargir leur horizon. Vaste programme ! Aujourd’hui, les nombreux films produits pour la télévision « scolaire » jusque dans les années 80 constituent un corpus documentaire original qui devrait retenir l’attention des chercheurs et universitaires. Ce corpus est d’autant plus facile à explorer et étudier qu’une large part de cette production est désormais répertoriée et numérisée. Présentation de cette aventure par l’un de ses acteurs.
20H30-22H00 : Projection débat
A saint Nazaire (1971)
Durée du film : 20 minutes
Série : Télé-voyage
Réalisateur : Philippe Pilard
Auteurs : Marie-Lucie Lanfranchi ; Josette Sultan
Résumé : Deux aspects : comment le port de Saint-Nazaire est perçu par les habitants de la ville (source d’emploi pour les ouvriers non diplômés) ? Quel avenir envisagent-ils pour leurs enfants ?
Au pays haut (1974)
Durée : 27 minutes
Série : Entrer dans la vie : CET
Réalisateur : Philippe Pilard
Auteurs : Annette Lévy-Perrault ; Myette Hébrant ; Philippe Pilard
Résumé : Dans le nord de la Meurthe et Moselle, le « pays haut », deux petites villes : Auboué et Jarny, villes de mineurs dont un fort pourcentage est constitué par des travailleurs immigrés.
En Banlieue (1973)
Durée : 27 minutes
Série : Entrer dans la vie
Réalisateur : Philippe Pilard
Auteurs : Myette Hébrant, Annette Lévy-Perrault
Résumé : Mise en parallèle de plusieurs types de formations professionnelles : des jeunes en CAP entrant sur le marché, des mères de familles en réinsertion en stage de dactylographie et des ouvriers de chez Renault en formation continue pour devenir techniciens.