Entrée libre, prix libre
Projection suivie d’un échange avec les Scotcheuses
et de lectures de textes sur les catastrophes nucléaires et dystopies environnementales, en présence de Jean-Paul Engélibert, professeur de littérature comparée à l’Université de Bordeaux-Montaigne, auteur de Fabuler la fin du monde. La puissance critique des fictions d’apocalypse (ed. La découverte, 2019)
Film projeté en super 8
Fiction / France / 45’ / 2020
C’est un film collectif tourné en pellicule, fabriqué avec et par les opposantes au projet Cigéo, à Bure et alentours, en Meuse et Haute-Marne. Dans notre film, plusieurs univers s’entrechoquent, se croisent, se regardent, se mêlent ou s’évitent. Il y a des gens sous terre, d’autres en surface ou dans les arbres. On a imaginé ce qui se passerait dans un monde contaminé -peut-être – par le nucléaire où certaines personnes contrôlent, d’autres survivent, attendent, s’amusent et résistent. Un film d’anticipation ? Peut-être. Mais aussi un film d’archives où certains lieux apparaissant à l’image n’existent déjà plus. C’est un film qui s’est fait en parallèle de la lutte, à ses côtés, à son contact, dans la lenteur de la fabrication collective, quatre années durant. L’histoire a été écrite à plein, avec ce qu’on connaît d’ici. Elle est traversée par nos craintes sur l’avenir, notre colère et notre espoir qu’il y aura toujours du monde pour contrer ces schémas morbides et biocides et habiter les zones menacées.
En collaboration avec le Master LIMés