Maher Abi Samra est un réalisateur libanais. Après des études d’arts dramatiques à l’université libanaise de Beyrouth et des études audiovisuelles à l’Institut national de l’Image et du Son à Paris, il a d’abord été photographe pour des quotidiens libanais et des agences internationales. Il a réalisé plusieurs documentaires, dont Femmes du Hezbollah (2000), Rond Point Chatila (2004, prix Ulysse au festival de Cinéma Méditerranéen de Montpellier), Juste une odeur (2007, prix du meilleur documentaire à Dok Leipzig), Nous étions communistes (2010, sélectionné à Venise IFF, prix du meilleur documentaire au festival international d’Abu Dhabi) et dernièrement Chacun sa bonne (2016), primé à la Berlinale et au festival Filmer le travail.
Formé à la fois au cinéma et à l’anthropologie, Baptiste Buob est chargé de recherche au CNRS, au sein du Laboratoire d’ethnologie et de sociologie comparative. Ses recherches, menées caméra au poing, concernent des sujets variés, notamment l’artisanat, la vie monastique et, plus récemment, les processus de création dans le domaine des arts vivants.
France Joubert est syndicaliste CFDT, Président du Centre Européen des Groupements d’employeurs et Vice-Président du Centre de Ressources des Groupements d’Employeurs en Nouvelle Aquitaine. Formé à la fin des années 1960 parmi les premiers animateurs socio culturels, il exerce ce métier dans l’enseignement technique et dans la réinsertion d’handicapés mentaux. Une formation de serrurier lui fait passer le début des années 1970 en usine. La seconde est consacrée à la recherche de solutions et de réalisations pour combattre l’exclusion. Commence alors un combat syndical, hors des murs de l’entreprise, qui invente le «dialogue social territorial».
«Mes parents ne voulaient pas que je devienne comme eux, un inspecteur des impôts. (Ils en avaient le grade tous les deux.) Alors j’ai fait des études de cinéma. Cela a sans doute constitué une équation fondatrice chez moi : le travail doit permettre de créer, de s’émanciper. (ce que semblait exclure aux yeux de mes parents le strict exercice de la fiscalité). Dès lors cette dimension vivante du travail est devenue une cause à défendre et mon principal sujet de réalisation documentaire.»
Sébastien Jousse a réalisé plusieurs films documentaires, dont Cheminots (2009), primé au festival Filmer le travail en 2009 et C’est quoi ce travail? (2015)n tous deux co-réalisés avec Luc Joulé.
Actuellement en Master 1 à l’IFFCAM (école de réalisation de documentaires animaliers), Laure Mura prépare un film sur le cheval de trait poitevin qui est en voie d’extinction. Elle souhaite ensuite s’orienter ensuite vers la composition de musique de film pour documentaires et films de fiction.
Après des études de lettres, philosophie et cinéma, un an en Italie à l’université de Bologne, un passage à Premiers Plans d’Angers et au Festival du film de la Rochelle, Marion Pasquier devient programmatrice en distribution, à Paris. En parallèle, elle est lectrice de scénarios pour Canal Plus, le CNC, la Maison de l’image Basse Normandie, et rédactrice critique pour le site Critikat.com. Elle quitte Paris pour l’Ardèche et continue ses activités de programmatrice, indépendante cette fois : elle sort les derniers films de Tariq Teguia, Mehran Tamadon, Gilles Perret, Fabianny Deschamps, Jean Pierre Duret. Elle s’occupe également des relations presse pour les Etats généraux du film documentaire de Lussas, assiste quelques temps Malek Bensmail en production. Plus récemment, elle commence à écrire ses propres projets
de films, notamment au Groupe Ouest.
Après des études de droit et de sciences politiques à l’université de Rennes et de Cork, et une recherche portant sur l’Image des Femmes dans le cinéma Irlandais contemporain , elle se lance avec une bande d’amis dans l’aventure des Rencontres « Points de vue » à Rennes, autour de la psychiatrie au cinéma. Apres être passée par la case spectacle vivant au sein de l’équipe d’Eric Prémel au Festival Paroles d’Hiver dans les Côtes d’Armor en 1998, c’est à Douarnenez qu’elle a forgé ses armes et son goût pour le cinéma engagé et politique aux côté de Caroline Troin et Erwan Moalic. . Et c est tout naturellement qu’elle s’envole comme Chargée de mission cinéma au Centre culturel Français de Dakar de 2000 à 2001. Ensuite son travail de coordinatrice des Rencontres Résonances (rencontres du cinéma citoyen) et des Rencontres Théâtres au Cinéma à Bobigny pendant 10 ans parachève sa cinéphilie et son goût pour les aventures cinématographiques éclectiques. Depuis mars 2012, elle a posée ses valises en Bretagne comme programmatrice au Festival de Cinéma de Douarnenez et poursuit ainsi son engagement de donner à voir et à comprendre au travers du cinéma, de la musique , de la littérature et de la photographie les combats menés dans le monde, en tentant de croiser les regards, et d’explorer les cultures d’ici et d’ailleurs.
Thierry seigneur, agent des IEG (Industrie Électrique et gazière) depuis 1993. Arrivé dans la Vienne en 1998 et syndicaliste (à la CGT) depuis 2000. Au conseil d’administration de la CMCAS (Caisse Mutuelle Complémentaire des Activités Sociales) de Poitiers depuis 2014 comme vice-président délégué et depuis janvier comme trésorier général. Élu comme représentent du personnel au sein d’Enédis (ex Erdf/GRDF qui est ex EDF/GDF).
Guillaume Héraud est photographe professionnel basé à Poitiers. En parallèle de sa démarche artistique et profondément naturaliste, il encadre également des ateliers d’aide à la réalisation de films courts auprès du jeune public. Le film À l’aube réalisé avec les élèves du lycée professionnel Réaumur a reçu l’an passé le prix du public Filme Ton Travail. Cette année, il les accompagnera sur le projet «Santé et Sécurité au Travail : à vos films!» organisé par L’INRS. guillaume-heraud.com
Laurence Ellena est maîtresse de conférences en sociologie à l’Université de Poitiers, et travaille sur les relations entre sciences sociales et représentations, dans une démarche de recherche théorique mais aussi pratique. Dans le cadre de ses recherches, elle s’intéresse plus particulièrement aux rapports entre sociologie et fiction. Elle s’est orientée par ailleurs vers la réalisation de documentaires, et se forme en ce moment à l’écriture et la réalisation au sein du CREADOC, master d’écriture et de réalisation de documentaires de création basé à Angoulême. Elle est aussi membre du comité de direction de la revue Images du Travail/Travail de l’Image.