Joyce Sebag
Professeur Émérite de Sociologie à l’Université Evry Val d’Essonne. Après avoir fondé le Master Image et société, elle a développé le champ de recherche de la Sociologie filmique et créé le GT47 Sociologie visuelle et filmique au sein de l’AFS. Elle poursuit ses travaux sur l’écriture filmique de la sociologie. Elle est membre de nombreux conseils scientifiques et du comité de rédaction de la NRT. Elle a réalisé de nombreux documentaires avec Jean-Pierre Durand (Nissan, une histoire de management, Rêves de Chaîne, 50 ans d’affirmative action à Boston, Mississipi, Columbus, Boston : une trajectoire familiale, en cours de montage).
Annick Peigné-Giuly
Journaliste à Libération de 1982 à 2006, elle y a travaillé alternativement aux services culture et médias. En quittant le quotidien en 2006, elle a pris la présidence de l’association Documentaire sur Grand Ecran et créé le festival Corsica.Doc à Ajaccio en 2007. Depuis 1997, elle est membre du comité de rédaction de la revue Images documentaires. Depuis 2013, elle est membre du comité de sélection de la Semaine de la Critique pour le festival de Cannes. Publications : Les affiches du cinéma français (1986, avec Jean-Louis Capitaine, ed. Seghers/Archimbaud). Hors antenne (1991, avec Marion Scali, ed. Quai Voltaire). A Paci (1998, ed. Grasset, prix du livre corse). Jéromine Benielli, une passion corse (2000, ed. Plon).
Jean-Jacques Rault
Après avoir été paysan pendant 15 ans dans le Centre Bretagne, il a réalisé son premier film lors du DESS réalisation de documentaire de Poitiers, Une nuit avec des ramasseurs de volailles. Depuis, il explore le monde paysan au travers de ses films : Vague à l’âme paysanne, Mille et une traites, grand Prix du jury au festival Filmer le travail 2013, ainsi que sur France Culture à « sur les docs » Pain blanc pain noir, Au fil du lait. Il a aussi réalisé des portraits d’hommes politiques (d’Edgard Pisani C’est beau la politique vous savez, de Joël Labbé L’utopie politique en tournage). Parallèlement il participe à Ty Films, association qui organise les Rencontres du film documentaire de Mellionnec (8e édition en 2014).
Ève Duchemin
Elle étudie à Bruxelles à l’INSAS. Découvrant la liberté d’une caméra-épaule qui parle et qui questionne, elle réalise depuis une dizaine d’années des documentaires basés sur des rencontres fortes, dit de « cinéma direct ». Elle s’intéresse depuis peu à « faire jouer » ses rencontres documentaires au sein d’un jeu de plus en plus fictionnel : c’est tout l’enjeu de son premier essai court de fiction tourné en 16mm Sac de Noeuds. De la mémoire ouvrière à sa disparition (Ghislain et Liliane, couple avec pigeons 2005, Mémoire d’Envol 2008, Tant qu’il y aura des oliviers 2006), du lien évident entre chômage et délinquance (Le Zoo, l’Usine et la Prison 2005, Avant que les Murs tombent 2009, L’Age Adulte 2011). Elle s’attaque à présent aux prisons. Elle achève actuellement un premier film en détention avec les détenus, Ceux qui bougent sur la pratique du sport et prépare un nouveau projet de long métrage documentaire en milieu carcéral Armure.
Sandrine Floc’h
Après des études en Histoire de l’art et en Sociologie, elle suit un master2 » Expertise des professions et institutions de la Culture » à l’Université de Nantes. Elle occupe depuis 2002 un poste de responsable du pôle images au Centre de Culture Populaire de Saint-Nazaire, association inter-comités d’entreprise, d’éducation populaire, pluridisciplinaire, qui depuis 1963, s’efforce de faire se rencontrer et valoriser la culture, les arts et le monde du travail, par la diffusion, et la création de projets collectifs et participatifs proposés à tous les salariés. Chargée de production, responsable de la programmation cinéma, elle a pour mission notamment, le suivi et la coordination des résidences d’artistes, et du développement d’un réseau national sur les questions « cinéma et travail ».
Jean-Christophe Chevalier
Ingénieur, passionné de cinéma, militant CFTC, il a été titulaire de plusieurs mandats syndicaux au sein d’un grand groupe bancaire.
Frédéric Labie
Suit depuis 2012 un master pro « Réalisation de documentaire nature et environnement » à Ménigoutte (Deux-Sèvres). Il réalise cette année un documentaire sur un apiculteur vivant en Aveyron et sur les difficultés que peut rencontrer une telle profession dans la société contemporaine.
David Bernagout
Né peu après mai 68 dans une petite ville communiste, il a grandi avec l’amour des livres et la joie de l’école. Radicalisé à l’adolescence, il a abandonné les mathématiques pour se consacrer à la sociologie, avec, au coeur, un questionnement autour de la notion de culture, et une cinéphilie toujours plus gourmande. Passé à la réalisation documentaire grâce aux tenants de l’Éducation Populaire à l’Université, il a décidé de n’en pas faire métier, trop précaire, trop encadré par la télévision. Il s’est donc à son tour consacré à l’éducation populaire, avant que de trouver plus cohérent d’exercer un métier d’oeuvrier : projectionniste, les vestiges du droit du travail français devant lui laisser le loisir de s’abandonner sans pression à ses inclinations : textualités, images, sons, montages. En ami des arts, en amateur, en amoureux.
Nicolas Bole
Nicolas Bole est rédacteur en chef nouveaux médias du Blog Documentaire. Il assure la veille et l’analyse de ce nouveau secteur et plus particulièrement de celui du webdocumentaire. Il finalise actuellement Le webdoc existe-t-il ?, un livre récapitulatif sur le genre, en collaboration avec Cédric Mal. En 2012, après un premier film sur le geste professionnel du projectionniste réalisé au cinéma L’Alhambra à Marseille, il coréalise le webdocumentaire Sout Al Shabab, la voix des jeunes. En parallèle, il assure des formations sur le webdocumentaire, pour des universités ou des centres de formations. Il intervient également auprès d’acteurs du cinéma en formation webdocumentaire et dans des festivals ou conférences qui lui sont consacrés. Il travaille enfin en tant que concepteur freelance de projets interactifs sur plusieurs projets de webdocumentaires avec des structures de productions audiovisuelles et anime des séminaires de développement pour des projets transmedia.
Odile Magniez
A travaillé pendant plusieurs années comme scénariste à Madrid pour différentes chaînes de télévision. En septembre 2005, elle intègre le Master de Réalisation Documentaire d’Angoulême dans le cadre duquel elle réalise Comme le sable…, son premier film. Elle rejoint ensuite Poitiers où elle travaille comme coordinatrice pour l’association pour la promotion du cinéma documentaire Les Yeux d’IZO, tout en poursuivant son parcours de réalisatrice.
Sandrine Rouyer
Après dix ans d’intervention sur les thématiques de la santé au travail et sur les questions relevant de la qualité de vie au travail au sein de l’Association Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail, Sandrine Rouyer est aujourd’hui Directrice de l’Aract Poitou-Charentes et Déléguée Régionale de l’Anact. Le travail est l’objet central de ses préoccupations et Filmer le travail est un espace privilégié pour le mettre en débat et en lumière.