Du film en cours au film terminé, de son écriture à sa réalisation jusqu’à sa diffusion, quel chemin parcouru, quelles difficultés rencontrées ? Quels écarts entre les désirs de départ et la fabrication concrète du film ? Que dire aussi de la phase de réception par le public ?
Invité avec Luc Joulé de la Fabrique des images du travail en 2014, rendez-vous consacrés aux films en cours l’année même de sa création, Sébastien Jousse revient à Filmer le travail nous parler de leur film « C’est quoi ce travail ? » , sorti en salles de cinéma le 14 octobre dernier. Une occasion de revenir avec lui sur ce projet au long cours, à quelques mois de sa première diffusion publique.
Horaire : 20h30
Lieu : Le Dietrich
Tarif : 5€ / 3€
De Sébastien Jousse et Luc Joulé
Documentaire / France / 100’ / 2015 / Shellac Sud
Le compositeur Nicolas Frize s’installe dans une unité de production du groupe PSA. Deux travails se rencontrent. Celui de la production industrielle, organisé, prescrit et standardisé. Et celui de l’artiste, dont la création s’invente chemin faisant. Pourtant si éloignés au premier regard, les deux travails se rencontrent et s’écoutent.
En présence de Sébastien Jousse, réalisateur et de Jean-Paul Géhin, sociologue du travail.
Horaire : 11h
Lieu : Espace Mendès France
Entrée gratuite
Animée par Olivier Daunizeau, auteur de documentaires
La réalisatrice présentera la bande-annonce de son film Des graines chez les Soviets, ainsi que des extraits des rushes de repérages. Le film, consacré à l’Institut Vavilov de Saint Pétersbourg, la plus ancienne banque de gènes au monde, qui abrite près de 330.000 graines et semences végétales (dont 80% introuvables ailleurs…), est actuellement en phase de développement.
Nous aborderons les questions de la relation entre l’auteur et le diffuseur.
Comment le cahier des charges imposé par la ligne éditoriale d’une chaîne de télévision nourrit-il l’élaboration du projet de film ?
Dans quelles mesures les contraintes du diffuseur modifient-elles le point de vue du film à venir ? Est-ce possible de rendre conciliable le regard de l’auteur, son engagement, et les besoins de la chaîne?