Filme ton travail ! 2015
Horaire : 20h30 – Lieu : TAP Castille
Tarifs : 5€ / 3€
De Florent Poussard (1’44 »)
Avec une pointe de sarcasme et d’humour désabusé, un narrateur invisible témoigne de l’histoire terriblement banale d’un employé de bureau, posant sa voix comme la bande sonore d’un diaporama monochrome de dessins tantôt illustratifs tantôt métaphoriques de la condition de l’employé lambda.
De Lucie Deschamps (4′)
Les gestes soignés des ouvriers sont apportés à la fabrication d’un meuble. La bande sonore mêle sifflements, frottements, souffle aux bruits des machines. La caméra filme cette chaine de fabrication dans une approche pudique. Au début, on ne sait pas ce qui est fabriqué. L’objet ne se révèle qu’à la fin.
De Gaeël Leopold (5′)
Histoire d’une personne revenant en France après dix ans passés à l’étranger et désirant se lancer dans la réalisation de films documentaires.
De Mathieu Marchal (10′)
« je suis un étudiant qui travail, travailler ça me sert a avoir de l’argent ce qui me sert a payer un appartement ou vivre » le travail rend libre est une affirmation de notre société.Vivre dans notre système m’oblige t-il a adhérer a ces valeurs de civilisation? Alors faut il croire au travail ? Es ce que je cois au travail?
De Roland Carrée (6′)
Confession parlée, confession auto-regardée… Journal intime d’un doctorant en cinéma qui, muni d’un étrange masque, s’adresse à la caméra et lui confie ses joies, ses peines et ses craintes quant à sa situation et son travail de thèse. Entretemps, curieux reflet d’un certain cinéma italien des années 1990 et 2000, des enfants se font insulter et violenter. Mais le masque finit par tomber, et le personnage/spectateur reconnaît sa propre enfance à travers des petits yeux innocents qui, indirectement, le regardent. Alors, tout devient possible… La « magie du cinéma » ?
De Jean Bonheme (3′)
L’usine TERREAL de Roumazières-Loubert (16) fabrique des matériaux de construction pour l’enveloppe du bâtiment.
L’usine tourne 24h/24h – 7j/7J et la plupart des salariés y travaille jour et nuit depuis plus 20 ans. Un fort sentiment de possession de l’outil de travail est présent parmi les salariés de l’usine. Si l’outil industriel a évolué, un élément a toujours été présent au sein de l’usine : le bruit.
L’ensemble des bruits présent ont été capturés et mis en musique car c’est le tempo du travailleur.
Cette musique a été illustrée par des prises de vues subjectives pour coller au mieux avec la perception de l’opérateur.
Autres festivals auxquels le film a été présenté (préciser le nom des festivals et les éventuels prix reçus pour le film présenté)
De Colin Péguillan (10 »)
Si le dimanche est le jour du repos pour la plupart des travailleurs, c’est pour les disquaires, le jour de prédilection pour approvisionner les bacs de leur boutique.
Dès les premières lueurs de l’aurore, ont peut les croiser, arpentant les brocantes
et vide-greniers à la recherche de vinyles.
Pour comprendre cet aspect du métier, embarquons pour une chasse au vinyle à bord de la mini-austin de Guillaume,
disquaire à Poitiers, en compagnie de son compère Meyso
(DJ et producteur de hip-hop).
De Charlotte Pouyaud (7′)
Il s’agit d’une journée passée dans un salon de coiffure. Je voulais trouver un moyen de faire un documentaire qui ne répondrait pas nécessairement aux codes du genre. C’est ainsi que j’ai voulu traduire le travail des coiffeurs comme une grande chorégraphie et révéler le potentiel esthétique et artistique de ce métier manuel. De ce fait, le travail et le documentaire ne sont plus tout à fait dans leur propre champ. C’est une manière, en partant à la fois d’un élément constituant le réel et d’un moyen qui permet de le retranscrire en partie, de les déplacer et de leur faire prendre une nouvelle forme qui n’est plus complètement de l’ordre du réel.
De Guillaume Poux (5′)
Le projectionniste 35 mm effectue ses gestes centenaires pour la dernière fois avec émotion. Sans commentaire, ni acteurs, le film transporte le spectateur dans une ambiance de travail sombre, sonore, magique malgré tout et déjà nostalgique.
De Patrick Aujard (10′)
Visite de l’ atelier de coutellerie de Jean Issard situé dans la montagne thiernoise.
cet atelier construit en 1920 et resté en l’état fonctionne toujours, Jean Issard troisième génération de coutelier nous présente ses différentes machines qui démontrent l’intelligence et l’ingéniosité des outilleurs et mécaniciens de la région au service de la coutellerie.
De Laurant Marboeuf (4’30)
Nantes, décembre 2013. Après plus d’une année de travaux, la nouvelle place Graslin se dévoile. Deux jeunes artisans forgerons, ont oeuvré sur ce chantier.