Deux jury visionnent en ce moment les 17 films sélectionnés en compétition internationale. Le jury professionnel décernera le Grand prix, le Prix « Valorisation de la recherche » et le Prix « Restitution du travail contemporain ». Le jury de la ville de Poitiers décernera le Prix spécial du public.
Jean-Paul Filiod
Formé à l’anthropologie et à la sociologie, Jean Paul Filiod a d’abord travaillé sur l’univers domestique et l’acte d’habiter (Le Désordre domestique, 2003). Actuellement enseignant-chercheur à l’Institut national supérieur du professorat et de l’éducation (Inspé, Université Lyon 1) et au Centre Max Weber (CNRS), il a fait porter ses recherches sur les pratiques professionnelles en éducation au tournant des années 2000, avant qu’une longue recherche sur des résidences d’artistes en école maternelle (Lyon, 2004-2016) le conduise à une réflexion sur les enjeux du travail collaboratif et les usages de l’image en sciences sociales (L’éducation en partage, 2018). Faisant de l’éducation artistique et culturelle son champ de recherches principal, il collabore régulièrement avec des enseignant·es et des artistes de différentes disciplines.
Zoé Fraysse
Après une Licence Cinéma et un CAP opérateur projectionniste à Clermont-Ferrand, elle valide un Master Patrimoines Audiovisuels en 2020 (à l’INA SUP, Bry-sur-Marne). Aujourd’hui étudiante en Master Création Documentaire à Angoulême (Créadoc) dans le but de réaliser un court métrage documentaire expérimental sur la « famille » et l’héritage à partir de foundfootage « amateurs »(dont ses propres films de famille 8mm). Passionnée de cinéma et elle aimerait travailler plus tard dans la conservation, la restauration et surtout la diffusion de notre patrimoine cinématographique international.
Jorge León
Jorge León a étudié le cinéma à l’INSAS. Sa pratique artistique est fortement
influencée par l’éthique documentaire qu’il interroge en invitant la fiction au coeur du processus de travail. La performance, la mise en scène de théâtre, l’opéra et les arts plastiques sont conviés dans ses créations à la croisée des genres. Ses oeuvres récentes (Before We Go 2014, Mitra 2018 e.a.), multiprimées, sont emblématiques de cette démarche, elles ont été largement présentées tant en Belgique qu’à l’étranger. Jorge León a obtenu le Prix Fipresci en 2015, il enseigne à l’INSAS, il est un membre actif du collectif bruxellois SIC.
Ina Seghezzi
Ina Seghezzi est une cinéaste, productrice et photographe, née au Liechtenstein. Après des études de théâtre et de littérature à l’Université de Vienneet à la Sorbonne-Nouvelle, Paris, elle travaille d’abord comme collaboratrice à la mise en scène et metteur en scène au théâtre et à l’Opéra à Paris.En 2004, elle suit une formation à la réalisation documentaire aux Ateliers Varan à Paris et réalise son premier court-métrage, Chair de ta chair. Suivent les documentaires Minimal Land (2007, 52 min., Zeugma films) Stéphane Hessel, une histoire d’engagement (2008, 52 min., Zeugma films), Avenue Rivadavia (2012, 67 min., production La Vie est Belle), Insomnies (2015, 22 min., Zeugma films), Solitudes (25 min.), Histoires de la Plaine (70 min.,8h13productions, Zeugma films), sortie n salles en automne 2017) et Les cavaliers fantômes (50 min., Spectre productions, 2019). Depuis 2018, elle est membre des Ateliers Varan et intervient comme formatrice de stages de réalisation documentaire. En 2019, elle crée la société de production de films documentaires 8h13 productions. Par ailleurs, Ina Seghezzi travaille comme photographe. Son travail photographique est visible sur le site http://cargocollective.com/InaSeghezzi.
Marguerite Vappereau
Marguerite Vappereau est historienne du cinéma et enseignante. Ses recherches portent sur les discours historiques, le processus créatif et l’intermédialité suivant une approche historique, génétique et esthétique, chez des auteurs comme Jean Genet, René Allio, Ulrike Ottinger, Raymonde Carasco, Artavazd Pelechian, Patrice Chéreau et Nanni Moretti. Elle a codirigé deux ouvrages collectifs avec Sylvie Lindeperg et Myriam Tsikounas sur le scénographe et cinéaste René Allio (PUR, 2013 ; PS, 2017) ainsi qu’avec Claire Déniel un ouvrage sur le cinéaste arménien Artavazd Péléchian (Yellow Now, 2016). Elle a collaboré à l’écriture de plusieurs films, participé à des créations théâtrales ainsi qu’à la conception d’exposition. Elle enseigne aujourd’hui à l’Université Bordeaux-Montaigne et dans le Master 2 « Image et société » de l’Université d’Evry-Val-d’Essone.
Alejandro Ávila Dosal
Madrilène arrivé à Poitiers en 2018 recruté pendant deux années à l’UFR de Lettres et Langues en qualité de lecteur (enseignant) d’espagnol. Auparavant, étudiant en Sciences Humaines et Théâtre, ainsi que développeur de sites web, webmaster, inspecteur de qualité du Metro de Madrid, stagiaire en communication, videomaker… Autrement dit, dilettante et précaire à temps plain. En ce moment, à nouveau à la recherche d’emploi. Passionné du cinéma documentaire qu’il essaie de pratiquer de temps en temps en participant à de petits projets.
Franck Farré
Je suis actuellement éducateur à la Protection Judiciaire de la Jeunesse. Avant cela, j’ai travaillé comme animateur et responsable d’un secteur jeunesse dans un quartier populaire. Les méthodes éducatives de l’éducation populaire sont un formidable levier pour permettre le développement des initiatives individuelles ou collectives, l’ouverture d’esprit et la critique citoyenne. J’utilise toujours dans ma pratique professionnelle auprès des jeunes sous mains de justice un média culturel (cinéma, radio) et les résultats sont toujours aussi riches d’émotions. Le travail occupe une place cruciale dans notre vie, il est un des piliers fondamental de notre société. Je souhaitais participer au festival « Filmer le travail » à la fois pour vivre l’expérience d’être membre d’un jury et donner mon avis sur un sujet riche et passionnant.
Eléonore Magnin
Chargée d’action culturelle, j’ai régulièrement eu l’occasion d’accompagner enfants et adolescents dans leur lecture des œuvres artistiques, et de les former à la critique de films. C’est avec enthousiasme et une certaine appréhension devant cette responsabilité que j’endosse à mon tour le rôle de jury. J’ai hâte de me frotter à cette tâche d’autant plus complexe que j’ai un faible pour le cinéma documentaire.
Cécile Ngo-the
D’abord enseignante, en collège et lycée professionnel en Seine-Saint-Denis notamment, puis en poste au Ministère de la Santé sur la problématique de l’indemnisation des victimes d’accidents médicaux ; aujourd’hui auditrice intégration, spécialisée dans les questions migratoires, notamment professionnelles. Parallèlement, active dans le milieu associatif « société civile » depuis bientôt 30 ans.
Dimitri Paraskévaidis
Sociologue passé par les Universités de Saint-Étienne, Thessalonique (Grèce) et Poitiers, Dimitri Paraskévaidis a terminé ces études à l’Institut du travail de Lyon avec un diplôme d’ergonome. Aujourd’hui, Dimitri est formateur en santé-sécurité- conditions de travail et « expertise » les organisations du travail, leurs dysfonctionnements et les impacts potentiels sur la santé des salariés, à la demande des représentants du personnel.
Séverine Vacher
De nature curieuse, passionnée par les relations humaines et les diverses formes d’arts , je travaille depuis deux ans dans le domaine de l’éducation en tant que coordinatrice enfance. Le Festival Filmer le travail est pour moi une source d’enrichissement par les questionnements qu’il suscite avec les films et les temps de recherches proposés. Cette année, j’ai la chance de visionner, avec les autres membres du jury, l’ensemble des films en compétition. Partager nos points de vue, croiser nos regards sur la question du travail et ses grandes transformations , faire de nouvelles rencontres est une expérience riche et enthousiasmante.