Un après-midi avec Alain Cavalier pour échanger autour de quelques uns de ses Portraits de femmes, réalisés sur des petits métiers en voie de disparition à la fin des années 1980, et sur sa propre pratique de cinéaste. Adepte depuis plus de 15 ans de la caméra mini DV, qui lui assure la liberté économique tout en lui permettant de filmer à tout moment, Alain Cavalier saisit la poésie du quotidien avec autodérision, pudeur et impudeur, humour et tendresse. Le cinéaste s’efface alors pour laisser place au « filmeur », comme il se définit lui-même.
Quand vous filmez tous les jours, filmer et vivre devient un peu la même chose. Ce qui vous attire dans le fait de filmer quotidiennement, c’est quelque chose d’un peu étonnant, d’un peu fort, d’un peu magnifique qui vous arrive, que vous voyez et que vous essayez de saisir immédiatement avec votre caméra.
Alain Cavalier
Rencontre avec Alain Cavalier
Horaire : 14h00 – Lieu : TAP Castille
Tarifs : 5€ / 3€
Un film de Alain Cavalier
Expérimental / France / 85′ / 2014 / L’Agence du court métrage
Cavalier Express propose une nouvelle lecture de huit courts métrages d’Alain Cavalier, pensés et présentés sous la forme d’un récit unique. Cavalier Express propose une nouvelle lecture de huit courts métrages d’Alain Cavalier, pensés et présentés sous la forme d’un récit unique. Un regard du filmeur sur ses contemporains, mais aussi sur sa propre démarche cinématographique qui, des années 60 à aujourd’hui, n’a cessé d’évoluer vers un affinement, un dépouillement, toujours dans le plaisir de filmer. Passé et présent se télescopent, se superposent et se nourrissent mutuellement dans ce nouvel opus de la collection Une mémoire en courts.
En présence d’Alain Cavalier.
Rencontre avec Alain Cavalier
Horaire : 16h15 – Lieu : TAP Castille
Tarifs : 5€ / 3€
Un film de Alain Cavalier
Expérimental / France / 70′ / 2014 / Pathé distribution
Alain Cavalier cherche à s’approcher de l’acceptation lumineuse d’être mortel. Tout est filmé sans hiérarchie, sans préférence : humains, arbres, dieux, maisons, jouets, légendes… à condition que l’amour veille…
« Depuis l’enfance, j’ai eu la chance de traverser deux mini dépressions de bonheur et j’attends, tout à fait serein, la troisième. Ça me suffit pour croire en une certaine beauté de la vie et avoir le plaisir de tenter de la filmer sous toutes ses formes : arbres, animaux, dieux, humains… et cela à l’heure où l’amour est vif. L’innocence, le cinéaste en a perdu une partie. C’est si délicat à repérer autour de soi, si difficile à ne pas perdre au tournage. Ma reconnaissance va à ceux que vous regarderez à l’écran. »
En présence d’Alain Cavalier.