Soirée d’ouverture du festival Images Mouvementées : C’est quoi ce travail ?

 

Lieu : Cinéma Cinq Caumartin – Paris
Horaire : 20h
Tarif : 7€50

 

Filmer le travail s’associe à la 14e édition d’Images mouvementées, le festival de cinéma d’Attac qui se déroulera cette année au cinéma Cinq Caumartin (101 rue St Lazare – Paris 9e) du 30 Septembre au 2 Octobre 2016 autour du thème : « La dé-fête du travail ».

Pour l’occasion, le film C’est quoi ce travail ? sera projeté lors de la soirée d’ouverture du 30 Septembre.

Workin’progress

Un film de Gabriel Garcia, Ben Fligans, Benjamin Flinois, Geordie Vandendaele

Animation – France – 4min 17 – 2014

Un bon ouvrier ne travaille jamais seule. l’union fait la force…jusqu’à ce que la chaîne se brise !

C’est quoi ce travail ?

Un film de Sébastien Jousse et Luc Joulé

Documentaire – France – 100 min – 2015 – Shellac Sud

Diffusé à l’occasion du festival Filmer le travail 2016

Le compositeur Nicolas Frize s’installe dans une unité de production du groupe PSA. Deux travails se rencontrent. C’est quoi ce travail ? Celui de la production industrielle. Organisé, prescrit et standardisé. Et celui de l’artiste, dont la création s’invente chemin faisant. Un travail qui fait confiance à l’intuition. Une production unique, éphémère et non-reproductible. Pourtant si éloignés au premier regard, les deux travails se rencontrent et s’écoutent.

Projections suivies du débat Je travaille donc je suis ?
Avec Danièle Linhart, sociologue du travail, directrice de recherches émérite au CNRS, membre du laboratoire GTMCRESPPA (CNRS– Paris 8 et Paris 10), Maïté Peltier, programmatrice de Filmer le travail et Sébastien Jousse, l’un des réalisateurs du film C’est quoi ce travail ?
En ancien français, le mot « travail » signifie « tourment, souffrance » (il vient du terme latin « tripalium » qui désigne un instrument de torture). Aujourd’hui, lorsqu’on parle de travail, on entend généralement une activité professionnelle, rémunérée, un emploi qui occupe l’essentiel de notre temps. À moins d’être né riche, on y serait tous condamnés. Est-ce là notre condition d’être humain, d’aller tous les matins « au chagrin » ? Le travail serait la condition de notre dignité et on lui donne une telle importance que notre profession définit l’essentiel de notre identité : « qu’est-ce que tu fais dans la vie ? ». Pourtant le travail a de moins en moins de sens, tandis que des activités socialement utiles ne sont pas reconnues simplement parce qu’elles n’ont pas de « valeur marchande ». Cette conception sacralisée du travail a-t-elle encore un sens ? Il est temps de s’interroger.

 

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« On parle de l’intime des choses, de l’indicible, en empathie avec eux. On rentre dans l’activité, dans la personne, on parle du rapport de l’homme à l’activité, du rapport au corps de l’activité. Ce sont des gens qui existent et qui résistent » Nicolas Frize

 Plus d’infos sur la soirée d’ouverture

Retrouvez le reste de la programmation du festival Images Mouvementées ici.

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